
Le Sommet pour l’action sur l’IA illustre un paradoxe : offrir un discours optimiste sur cette technologie, tout en ne minimisant pas ses risques. Les journées scientifiques, qui ont débuté le 6 février, en sont la démonstration. Côté pile, une excitation palpable face aux bouleversements annoncés – dans la santé notamment. Côté face, un scepticisme marqué quant aux limites évidentes de ces systèmes.
Organisées dans les amphithéâtres de l’emblématique École Polytechnique, ces discussions sont censées alimenter les échanges entre chefs d’État lors des sessions politiques du 10 et 11 février. Parmi les intervenants : des pontes du secteur comme Yann LeCun, directeur scientifique de Meta, Joëlle Barral, directrice de la recherche chez Google DeepMind, ou encore le « pape » de l’IA, Yoshua Bengio.