
Le Japon tente de rester zen, et comme de nombreux pays occidentaux, n’espère qu’une chose : que Donald Trump l’épargne dans la guerre commerciale qu’il mène depuis son investiture le 20 janvier dernier. Et sur ce front, la partie n’est pas encore gagnée.
Preuve à l’appui cette semaine : le président américain a signé lundi 10 février deux décrets instaurant des taxes de 25 % sur l’acier et l’aluminium, à compter du 12 mars. Et ce, « sans exception ou exemption », ce qui signifie que le Japon, jusque-là bénéficiaire de cet avantage commercial, ne devrait cette fois-ci pas y échapper. Bien qu’il ait demandé mercredi à Washington « d’exclure » le pays « de ces mesures ».
L’enjeu économique n’est pas négligeable pour l’archipel asiatique en tant que deuxième producteur et exportateur d’acier dans le monde, avec 2 milliards de dollars vendus en 2024 aux États-Unis, selon l’American Iron and Steel Institute. Pas de réponse de Washington, à date.