L’autre Cannes, premier rôle contemporain
2 minutes

Soutenez Artia13 sur Tipeee

Ce week-end, à Cannes, dans les Alpes-Maritimes, le tapis rouge est déroulé sur les marches de la Malmaison, le centre d’art contemporain qui a rouvert vendredi après plus d’un an de travaux. Ça change de celles du Palais des festivals. Édifiée en 1863 puis agrandie en 1901, l’élégante bâtisse borde la Croisette, entre le QG de la planète cinéma en mai, les boutiques de luxe et les grands hôtels. Là, entre ses murs, les stars ne sont pas des acteurs ou des réalisateurs. Mais elles savent elles aussi comment capter la lumière, sur une toile et non devant une caméra. Elles ont pour nom Bonnard, Matisse ou Corot, des peintres aimantés par le nuancier naturel de la Côte d’Azur.

Leurs tableaux sont confrontés à des œuvres contemporaines d’Axel Pahlavi, ­Philippe Pradalier ou Cristine Guinamand, pour un dialogue chromatique. Tous ont le même thème d’inspiration  : le Midi. « Nous avons associé la mythologie d’une ­Méditerranée aux jours heureux à des pièces plus sombres, marquées par l’inquiétude existentielle ou l’impact de la pollution », décrit Amélie Adamo, co-commissaire de l’exposition inaugurale. Des prêts ont été négociés avec des musées, dont ceux, voisins, de Picasso à Antibes ou Renoir à Cagnes-sur-Mer.

Soutenez Artia13 sur Tipeee

Aller à la source

Plugin WordPress Cookie par Real Cookie Banner