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Le Royaume-Uni pourrait refuser d’accorder la citoyenneté aux réfugiés arrivant par un « voyage dangereux »
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LONDRES — Le gouvernement britannique a durci ses règles concernant les réfugiés entrés illégalement sur le territoire, signe d’une position plus ferme du parti travailliste sur l’immigration.

Depuis lundi, les directives destinées au personnel chargé d’évaluer la « bonne morale » des personnes demandant la naturalisation indiquent que la citoyenneté sera refusée aux demandeurs « ayant effectué un voyage dangereux » pour arriver sur le territoire. Cela fait référence aux traversées de la Manche en bateau ou à bord d’un véhicule clandestin.

Cet ajustement s’étend également à ceux qui se trouvent déjà au Royaume-Uni. En effet, « toute personne demandant la citoyenneté à partir du 10 février 2025, qui est entrée illégalement au Royaume-Uni auparavant, se verra normalement refuser la citoyenneté, quel que soit le temps écoulé depuis l’entrée illégale ».

Des groupes de défense des droits des réfugiés, à l’instar du Refugee Council, se sont opposés à ce changement, affirmant qu’il pourrait empêcher 71 000 personnes ayant obtenu l’asile d’obtenir la citoyenneté.

Certains députés travaillistes ont également fait pression, à l’instar de Stella Creasy, qui a déclaré que ce changement ferait à jamais des réfugiés des « citoyens de seconde zone ».

Bien qu’aucune déclaration officielle n’ait été faite par les conservateurs, la chef du parti, Kemi Badenoch, a déclaré à la BBC que le droit à la citoyenneté « ne devrait être accordé qu’à ceux qui ont démontré un réel engagement envers le Royaume-Uni ».

Ce changement intervient alors que les politiques de ligne dure du parti Reform UK — un parti populiste crée pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) — en matière d’immigration et de contrôle des frontières bénéficient d’un soutien croissant, selon un sondage YouGov publié lundi.

Donald Tusk resserre la vis sur l’immigration

Le Premier ministre polonais Donald Tusk veut plus de garanties quant à l’application du Pacte sur la migration et l’asile de l’Union européenne (UE), notamment en ce qui concerne le mécanisme de solidarité, tout en voulant limiter les aides aux personnes déjà présentes sur son territoire.

(AB)



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