
Des orques du Marineland d’Antibes, ici en 2014. – Wikimedia Commons/CC BY-SA 2.0/Loïc Ventre
Des orques du Marineland d’Antibes, ici en 2014. – Wikimedia Commons/CC BY-SA 2.0/Loïc Ventre
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Le sort de Wikie et Keijo n’est toujours pas réglé. Les deux orques du Marineland d’Antibes devraient partir pour le Loro Parque, au nord de l’île de Tenerife, située dans l’archipel espagnol des Canaries. La direction du Marineland a indiqué au Parisien s’apprêter à « déposer une demande de permis de transfert pour les prochains jours ».
Plus grand zoo marin d’Europe, le site touristique de la Côte d’Azur ouvert dans les années 1970 a été contraint de fermer ses portes le 5 janvier. Promulguée en 2021, une loi contre la maltraitance animale a interdit la détention et la reproduction des cétacés en captivité, ainsi que leur participation à des spectacles d’ici 2026.
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Mais la question de l’avenir des animaux reste un sujet épineux. Après le Japon, si le Loro Parque est désormais envisagé, c’est avant tout parce qu’étant situé dans l’Union européenne, il est plus facile d’y obtenir une autorisation de transfert.
Les associations de défense de la condition animale ne voient pas cet envoi d’un très bon œil. Dans leur viseur : les conditions d’accueil des mammifères marins de Loro Parque ont été critiquées à plusieurs reprises.
Ce potentiel transfert est une « trahison fondamentale de l’esprit de la loi française sur le bien-être animal », dénonce l’ONG Sea Shepherd France dans un communiqué. Quatre orques sont décédées dans ce parc aquatique ces dernières années, affirme l’organisation qui a remis, le 12 février, un rapport détaillé sur les conditions de détention des orques à Loro Parque à la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.
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