
ex-Gras-Savoye)
répertorie dans son index les tendances des risques. En 2025,
Louis du Mesnil, directeur des risques politiques et des cautions et Salomon Journo, financial solution chez WTW, entrevoient une augmentation des risques d’agressions en zones grises pour les entreprises.
LA TRIBUNE – Pouvez-vous expliquer le concept des conflits en zone grise et comment il s’inscrit dans les dynamiques géopolitiques actuelles ?
Les conflits en zone grise désignent une série d’actions hostiles menées par des acteurs étatiques – ou non étatiques – dans le but d’affaiblir un adversaire sans déclencher un conflit ouvert. Ce sont des stratégies qui exploitent l’ambiguïté et utilisent une multitude de moyens : cyberattaques, sabotages, désinformation, manipulations économiques ou encore opérations paramilitaires clandestines. L’objectif est de causer des dommages de manière suffisamment indirecte pour éviter des représailles formelles et des escalades diplomatiques.