Les deux hommes se connaissent bien. Ils ont même entretenu des relations très étroites durant le précédent mandat de Donald Trump entre 2016 et 2020. Mardi, Benyamin Netanyahou sera le premier dirigeant international à le rencontrer dans le Bureau ovale. La Cour pénale internationale (CPI) – que ne reconnaissent pas les États-Unis – a pourtant émis un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien, accusé de crimes contre l’humanité. Mais ce sera un « honneur de l’accueillir » pour Trump, selon ses mots dans la lettre d’invitation qu’il lui a adressée fin janvier.
La visite tombe en tout cas à un moment critique dans le processus de l’accord de cessez-le-feu signé entre le Hamas et Tel-Aviv. Alors que la première phase va se poursuivre avec, notamment, la libération d’otages israéliens contre celle de prisonniers palestiniens – un nouvel échange s’est déroulé hier lors duquel le Franco-Israélien Ofer Calderon a été libéré – et l’augmentation de l’aide humanitaire, la deuxième commence demain. Une phase délicate pour obtenir l’arrêt définitif des combats en entrant dans le dur : que va devenir la bande de Gaza ? Qui va l’administrer, la reconstruire ? Est-ce que les Israéliens accepteront de s’en retirer ? Le Hamas va-t-il se désarmer ?