
Panama, Salvador, Costa Rica, Guatemala… Le secrétaire d’État américain nommé par Donald Trump, Marco Rubio, est en tournée ces derniers jours en Amérique latine. Outre la question de l’immigration illégale érigée en priorité par le président américain, s’il y a bien une chose que Marco Rubio a en tête, c’est de réduire l’influence de la Chine dans « l’arrière-cour » des États-Unis.
Preuve en est, pour sa toute première visite à l’étranger, le chef de la diplomatie américaine s’est rendu dimanche au Panama. Le pays est au cœur d’une crise diplomatique après que Donald Trump a menacé de reprendre le canal de Panama, qui est, selon lui, sous l’emprise de Pékin.
Bien que le président panaméen, José Raul Mulino, ait fermement démenti ces accusations, il a tout de même annoncé ce jeudi se retirer du projet des « Nouvelles routes de la soie » (BRI). Ce programme chinois consiste pour Pékin à investir et construire des infrastructures dans le monde entier, notamment dans les pays en développement. Le Panama était le tout premier pays d’Amérique latine a s’être associé au programme en 2017, qui compte désormais, entre autres, le Chili, l’Argentine, le Costa Rica, l’Équateur ou encore la Bolivie.