
C’est une célébration de supporteurs qui a tourné au vinaigre. Le 8 décembre, après la rencontre entre l’AS Saint-Etienne et l’Olympique de Marseille, trois gendarmes en civil, venus soutenir l’OM, ont été pris à partie par des ultras stéphanois alors qu’ils se prenaient en photo avec une écharpe marseillaise. L’un d’eux, pour se dégager, a tiré cinq fois en l’air avec son arme de service, provoquant une vague de réactions et l’ouverture de deux enquêtes, l’une judiciaire et l’autre administrative.
D’après les informations d’Ici Saint-Etienne Loire, confirmées par les autorités, les trois gendarmes, basés en Haute-Loire et hors service au moment des faits. Deux des supporteurs stéphanois ont été interpellés et sont soupçonnés d’avoir blessé légèrement les militaires.
Vives tensions entre supporteurs de l’OM et l’ASSE
Le parquet de Saint-Etienne a précisé qu’il n’avait « pas encore pris de décision » quant à d’éventuelles poursuites contre les agresseurs présumés, ni sur la légitimité de l’usage de l’arme de service par le gendarme.
L’incident est survenu dans un contexte de tensions entre les supporteurs des deux clubs. Lors de cette 14e journée de Ligue 1, deux arrêtés préfectoraux interdisaient la présence de supporters marseillais à Saint-Etienne, une mesure qui a également été appliquée en sens inverse pour le match retour au Vélodrome, selon un arrêté du 4 février pris par la préfecture des Bouches-du-Rhône.